frelon asiatique en France depuis plusieurs années qui se multiplies. Infos avec vidéos pour le reconnaître, infos journal divers, pièges, il faut de l'eau pour que les frelons construises le nid, les frelons peuvent parcourir plusieurs kilomètres.
Depuis
l’annonce dans ce Bulletin des premières captures de Vespa velutina
en 2005 et 2006
dans le Lot-et-Garonne (HAXAIRE et al., 2006) et la description d’un premier
nid repéré dans ce même département en 2005 (VILLEMANT , sous presse),
l’acclimatation en France de V. velutina igrithorax a été confirmée par un
grand nombre de signalements, d’adultes comme de nids, dans au moins six
départements du sud-ouest de la France. Nous présentons ici un bilan des
premières données ecueillies sur les conditions probables d’introduction en France
de cette espèce et sur l’étendue actuelle de son invasion. Vespa velutina
Lepeletier,
1836, a été décrit de Java (Indonésie). Présente du nord de
l’Inde à la
Chine et de la péninsule indochinoise à l’archipel indonésien, cette espèce a
une coloration très variable, qui a conduit à la reconnaissance d’une dizaine
de sous-espèces (VANDE VECHT, 1957 ;
CARPENTER &
KOJIMAN, 1997). La sous-espèce nigrithorax du Buysson,
1905, se
distingue aisément de Vespa crabro Linné, 1758 (seule espèce du genre connue jusqu’ici
en France) par son corps brun foncé et ses segments gastraux bordés d’une fine bande
jaune. Seul le 4e segment du gastre porte une large bande jaune orangé
(fig. 1). Selon CARPENTER & K OJIMAN (1997), V. velutina nigrithorax vit au
nord de l’Inde Darjiling, Sikkim),
au Buthan,
en Chine et dans les montagnes de Sumatra et de Sulawesi (Indonésie). L’espèce a
été observée en 2006 pour la première fois en Corée.
Dans les
pays d’Asie continentale où Vespa velutina se développe, les conditions climatiques
sont comparables à celles du sud de l’Europe. Comme la Pélopée originaire des
régions montagneuses d’Asie, Sceliphron curvatum (F. Smith, 1870) (Sphecidae), dont
la répartition
en Europe
s’est largement étendue depuis son signalement en Autriche en 1979 (BITSCH&BARBIER,
on peut craindre que V. velutina ’envahisse peu à peu les parties les plus chaudes
de l’Europe. Or, cette expansion n’est pas sans risque puisque l’insecte est un
prédateur avéré d’autres
Hyménoptères sociaux et notamment
des Abeilles. Au Kashmir comme en Chine, Vespa velutina est considéré comme un
redoutable ennemi des ruchers (SHAH&SHAH. Le frelon peut détruire jusqu’à
30% d’une colonie de l’Abeille asiatique, ses ouvrières déciment une à une les gardiennes
de la ruche avant de prélever le couvain dont ellesnourrissent leurs larves. A. cerana a
heureusement développé une stratégie de défense très efficace. l’agresseur est
rapidement entouré d’une masse compacte d’abeilles qui, en vibrant des ailes, font
croître la température à l’intérieur de la "boule". Au bout de 5
minutes, celle-ci atteint 45° ; le frelon succombe alors d’hyperthermie tandis
que les abeilles sont capables de supporter 5° de plus. Les attaques répétées
de Vespa velutina entraînent cependant un affaiblissement de la ruche, car les
ouvrières consacrent de moins en moins de temps à son approvisionnement. L’abeille
européenne, Apis mellifera Linné, 1758, dont l’élevage s’étend en Asie depuis
une cinquantaine d’années, utilise la même stratégie de défense, mais son
adaptation au prédateur est plus récente et son efficacité moindre : la formation
de la "boule" implique en effet un nombre plus réduit d’ouvrières, en
se multipliant, devienne une menace pour l’apiculture. Afin d’évaluer l’étendue
de son invasion grâce aux témoignages des habitants et des apiculteurs locaux.
Nous pensions alors que l’éradication des premiers nids observés permettrait de
limiter la dispersion de l’espèce. A cette date, en effet, V. velutina n’était
signalé que de 5 communes du Lot-et-Garonne (Nérac, Villeton, Tonneins,
Tombebœuf et Sainte-Livrade-sur-Lot), et seuls 4 nids avaient été recensés (3
en 2004 et 1 en 2005). A notre grande surprise, les nombreux témoignages (dont
la validité a pu être confirmée) ont montré que V. velutina était en 2006 déjà largement
répandu dans quatre départements d’Aquitaine et à leur périphérie. Son aire de
distribution s’étend maintenant sur près de 300 km du nord au sud et 150 km
d’est en ouest. La présence d’au moins une dizaine de nids a été attestée, la
plupart dans le Lot-et-Garonne, mais aussi en Dordogne, en Gironde, dans les Landes
et en Charente-Maritime. La plupart des nids repérés ont été détruits comme le
sont chaque année les nids de frelons ou de guêpes trop proches des
habitations, mais d’autres demeurent impossibles à localiser. V. velutina nidifie
sous des abris aérés mais aussi dans la frondaison des arbres ou dans le creux
des murailles, et beaucoup plus rarement dans une cavité du sol. Lorsque la
colonie est installée dans un espace dégagé (bâtiment ouvert, arbre au port
étalé), les ouvrières façonnent un nid de forme quasiment sphérique qui atteint
souvent plus de 40 cm de diamètre. Les données transmises par le SRPV d’Aquitaine
suggèrent que l’introduction de Vespa velutina en France est antérieure à 2004
: un producteur de bonzaïs de Sainte-Livrade-sur-Lot a en effet vu voler des
frelons de couleur brune dès l’été 2004. Il a reconnu l’espèce qu’il avait remarquée
lors d’un voyage en Chine, peu de temps auparavant. En automne 2004, après la chute
des feuilles, il a découvert deux nids sphériques dans des arbres de son
voisinage et les
a détruits à
coups de fusil. En 2005, en en voyant voler à n
ouveau, il a
capturé et, en 2006, a envoyé un spécimen à l'un de nous (J.-C. S.) qui a
confirmé son identification. Selon le produc-teur de bonzaïs, ce frelon asiatique
a pu être introduit dans les cartons de poteries chinoises qu’il importe
régulièrement du Yunnan depuis plusieurs
années. Le transport de la marchandise par bateau ne durant qu’un mois, la survie
de femelles fécondées à
l’intérieur
des cartons a pu se faire sans problème si ces derniers ont été expédiés au
cours de la période hivernale. Tous les observateurs en
France
confirment que Vespa velutina n’est pas belliqueuse et
qu’on peut,
comme pour Vespa crabro, observer son nid à 4 ou 5 mètres de distance sans
risque d’attaque. En revanche, certains apiculteurs s’i
nquiètent en voyant leurs ruches
beaucoup plus régulièrement et fortement attaquées par cette espèce que par le
Frelon européen. Un apiculteur de Pessac (Gironde), qui capture chaque année environ
200 ouvrières de V. crabro devant ses ruches, a vu chaque jour des dizaines
d’ouvrières de V. velutina attaquer ses abeilles : en vol stationnaire aux
abords de la ruche, elles foncent sur les butineuses qui reviennent chargées de
pollen, les font tomber au sol et les paralysent avant de les emporter.
L’attaque est encore plus intense lorsque, après en avoir prélevé le miel,
l’apiculteur expose les cadres de la ruche pour que les abeilles récupèrent les
dernières traces de miel. Jusqu’ici, V. velutina
semble s’intéresser
surtout aux abeilles adultes et ne pas pénétrer dans la ruche pour prélever du couvain,
mais qu’en sera-t-il à la fin de l’été lorsque la production des sexués nécessitera
un apport de nourriture plus important? Par chance, la conformation des ruches actuelles
permet
généralement
de réduire l’entrée à une étroite fente qui interdit la pénétration d’insectes
de taille supérieure à celle des abeilles. A cette date, l’ampleur de l’invasion
est telle que toute tentative d’éradication de Vespa velutina semble devenue
inutile. Il ne reste qu’à suivre l’expa
nsion de
cette espèce, nouvelle pour la faune européenne, qui sera probablement arrivée
en Espagne pendant l’automne. Il serait utile dans le futur, si les conditions
climatiques restent favorables à V. velutina, de vérifier si les deux espèces
de Vespa présentes en France peuvent coha
biter et si,
avec l’augmentation de ses effectifs, le comportement alimentaire du frelon
asiatique pourrait avoir un impact négatif marqué sur les populations d’abeilles
ou celles des autres guêpes sociales.
Pour la première fois, des chercheurs ont établi la présence d'un
parasite du frelon asiatique présent en France. Un espoir dans la lutte
contre l'expansion de l'espèce prédatrice des abeilles
Le Conops vesicularis, un petit parasite, pourrait-il venir à bout du frelon asiatique ? Des chercheurs du CNRS de Tours se sont aperçus que cet insecte européen est capable de tuer les reines de frelon asiatique en leur injectant un oeuf dans l'abdomen, ce qui empêche le développement de la colonie. Un espoir dans la lutte contre l'invasion des frelons asiatiques, dont la première apparition en France a été signalé dans le Lot-et-Garonne au milieu des années 2000.
Eric Darrouzet, Jérémy Gévar et Simon Dupont viennent de publier le résultat de leur recherche dans la revue "Apidologie".
L'expansion du frelon asiatique ces dernières années était du à de
nombreux paramètres, dont l'absence de prédateur et de parasite sur les
nouveaux territoires qu'il colonisait. En haut de la chaîne, le frelon asiatique n'était donc menacé par aucun autre insecte.
"La larve du parasitoïde dévore les organes de la reine causant sa mort et par conséquence celle de la colonie."
Dans leur article, les trois chercheurs de l'Institut de recherche sur
la biologie de l'insecte (CNRS/Université François Rabelais de Tours) expliquent
qu'ils ont cherché à savoir si certains parasites "locaux", européens,
"pouvaient avoir une influence sur la bonne santé des colonies de frelons asiatiques".
Ils ont scruté la vie de 12 colonies de frelons asiatiques près de leur
labo, à Tours, surveillés deux fois par semaines entre juin et août
2013. Sur les 12 colonies étudiées, seulement trois se sont développées
normalement. Ce sont les autres qui intéressaient les chercheurs. A l'intérieur des colonies décimées, ils ont prélevé deux reines, mortes, pour les disséquer. Chacune d'entre elle avait un parasite dans l'abdomen, qui avait pris toute la place.
Ce parasite a été identifié comme étant un Conops vesicularis.
Absolument sans danger pour l'homme, il se développe en injectant ses
oeufs dans d'autres insectes. Une fois à l'intérieur de
l'abdomen, la larve éclos puis dévore les organes de l'insecte, causant
sa mort. Dans le cas des colonies de frelons asiatiques, l'infection et
la mort des reines ont entraîné la mort de la colonie.
Fait important, cet insecte est commun en Europe. Il attaque notamment les bourdons. L'étude des chercheurs français montre donc qu'il est capable de parasiter de nouvelles espèces sur son territoire.
Cette découverte laisse espérer que le parasite européen pourrait à terme limiter le nombre de colonies de frelons asiatiques, voire même entraîner leur déclin en Europe, signale le CNRS dans un communiqué.
Redoutable prédateur d’abeilles, capable de réduire à néant une ruche en quelques minutes, le frelon asiatique possède la particularité de se reproduire massivement et rapidement. Jusqu’à 2000 frelons et 150 « fondatrices » peuvent ainsi se retrouver dans un même nid. Des nids que l’on retrouve principalement dans les arbres, les haies de jardins, mais aussi dans le mobilier urbain ou toute zone humide.
Introduit par hasard dans le port de Bordeaux par un cargo livrant des poteries chinoises, le frelon asiatique est arrivé en Vendée il y a près de trois ans.
Capable d’attaquer en groupe, ce frelon représente un vrai danger pour la population, notamment les personnes les plus fragiles. Sans compter que ce grand prédateur d'abeilles peut décimer des ruches entières.
« Toute la Vendée est menacée » alerte Joël Sarlot, vice-président du Conseil Général, « Non seulement l’apiculture, mais aussi la viticulture ou les marchés… »
Dès le printemps 2010, le Département a donc mis en œuvre un vaste plan d’éradication du frelon asiatique, à travers une grande campagne d’information et un soutien financier à la Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles, qui effectue des diagnostics gratuits chez les particuliers.
Des actions indispensables pour contribuer à la lutte contre l’insecte et éviter au maximum son invasion. Plus que jamais, les Vendéens sont appelés à la vigilance. Une fois les nids repérés, la FDGDON peut procéder au diagnostic et donner les coordonnées d'une entreprise habilitée à procéder à leur destruction.
Ce fut le cas il y a quelques jours : un nid de 1300 frelons a été détruit dans le jardin d’un particulier en plein centre de La Roche-sur-Yon. Le vingtième cette année. Signe qui confirme –hélas- le développement du frelon asiatique au sein de la ville, mais plus généralement dans le département.
Le nombre d’interventions des sociétés de destruction a été multiplié par dix en un peu plus d’un an seulement, s’établissant à 170 pour 2011. L’an dernier à la même époque, 70 nids avaient déjà été recensés, répertoriés puis détruits.
Malgré ces évolutions, le dispositif de surveillance fonctionne bien. La remontée des signalements auprès de la FDGDON est efficace.
Il est capital de freiner le développement de l’espèce :« La destruction reste le moyen le plus efficace pour ralentir la progression de l'espèce », assure la Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDon).
« Septembre est le moment de détruire les nids qui restent car la fondatrice va être fécondée et partir pour hiberner à proximité du nid existant. Si on peut détruire la fondatrice, on peut détruire une prolifération qui risque de reprendre au printemps », ajoute Joël Sarlot.
Pionnier dans la lutte contre ce fléau, le Conseil Général de la Vendée demande que l’espèce soit classée par l’Etat non plus dans les envahissants mais dans les nuisibles.
Le frelon Asiatique:
Le
piégeage des fondatrices de frelon asiatique au printemps ne constitue
qu’un élément d’une stratégie plus globale de lutte intégrée contre cet
insecte. À cette action doivent être associées la mise en place d’un
réseau de signalement et de surveillance, ainsi qu’une action de
destruction systématique des nids localisés.
La
localisation des nids demeure la phase la plus difficile à réaliser,
dans la mesure où le maximum de destructions doit être effectué avant la
deuxième quinzaine du mois de juillet, début de la période de
production des fondatrices. Au delà et jusqu’en octobre, la
destruction s’impose toujours, mais perd de son efficacité.
La destruction n’est pas une action simple et la plus grande prudence est nécessaire.
Seules
des personnes habilitées et correctement équipées doivent agir sur ce
terrain. Si ce frelon est, lorsqu’il est isolé, très pacifique,
l’approche volontaire ou involontaire du nid peut induire une attaque
collective qui présente un réel danger pour la personne exposée.
Nous proposons donc ici des méthodes qui permettent d’une part, d’être efficace et d’autre part de réduire les risques.
Localisation des nids
Tout
plan de lutte doit envisager une destruction systématique des nids. Il
faut souligner cependant un obstacle à cette organisation ; en effet,
les nids situés dans les arbres ne sont que très difficilement
décelables sans un oeil expert et ne sont généralement localisés qu’à la
chute des feuilles.
À
cette période, les fondatrices sont pour la plupart déjà en hivernage
et la destruction du nid n’a d’intérêt que dans le cas d’un danger
immédiat pour des personnes ou un rucher. Pour être efficace, le maximum
de nids doit être détruit avant le début de la production des nouvelles
fondatrices (mi-juillet). Cela est possible pour les nids situés dans
le bâti, mais beaucoup moins évident pour les autres.
Les
techniques de localisation des nids, même si elles doivent encore être
améliorées, nous offrent aujourd’hui un taux de réussite de l’ordre de
70 %. Elles sont décrites dans le paragraphe suivant.
Vérification des pièges le 20/10/2010, voici le résultat: ( les dates sur les photos ne sont pas à jour).
8 de plus!
Je trouve ce piège intéressant, car malgré plusieurs pluies il n'y a eu aucune entrée d'eau. Voir
article: fabriquer un nouveau piège: 29/07/2010
Un nouvel appât mis dans les pièges le 20/10/2010, cet appât se compose de prunes écrasées
( prunes restantes ramassées au sol, écrasées pour être mélangée avec du vin blanc. Cet appât
à été mis le 20/10/2010 dans les pièges.
Un des pièges en image:
Voici l'appât avec les captures:
4 Frelons Européens, 25 Frelons Asiatiques capturés du 20/10/2010 A/M au 04/11/2010 matin.
D'autres Frelons Asiatiques se sont fait piéger du 04/11/2010 au 15/11/2010,
27 captures de +
Jardin des Plantes : le frelon asiatique sème la panique
environnement
La passerelle entre le Grand Rond et le jardin des Plantes a été fermée quelques jours, après des attaques de frelons asiatiques./ Photo LS
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La semaine dernière, plusieurs attaques de frelons avaient obligé la mairie à fermer une passerelle du Jardin des Plantes. Le périmètre de sécurité a été rouvert au public hier.
Hier à midi, la passerelle entre le Grand Rond et le Jardin des Plantes a été rouverte au public. Depuis lundi, elle était fermée pour cause d'attaques de frelons asiatiques. Cette espèce est plus impressionnante et plus agressive que l'espèce européenne. Le vendredi précédent, un stagiaire aux espaces verts et un jardinier ont été piqués au visage, quelques mètres en contrebas de la passerelle. « Quand on touche à leur périmètre de protection, à cinq mètres autour de leur nid, ils se sentent menacés et attaquent violemment. Je pense qu'on a dû les déranger en arrosant au jet », explique le jardinier. Quelques jours après, une femme s'est également fait piquer au visage, cette fois-ci sur la passerelle, entraînant l'intervention du Samu. Le passage a donc été immédiatement fermé au public par mesure de protection. Selon le service hygiène et sécurité de la Ville, ces attaques pourraient être la conséquence de la destruction d'un nid quelques jours avant : « Une société est venue éradiquer un nid avec de la poudre insecticide. Les frelons qui ont attaqué sont sûrement les quelques-uns qui y ont échappé et n'avaient plus de refuge. La société est revenue cette semaine pour sécuriser l'endroit ». Pour l'équipe de jardiniers du jardin des Plantes, le problème est insoluble : « On est impuissant face à cette espèce, qui n'est pas autochtone, et dont on ne sait pas se protéger à long terme. On est persuadés qu'on devra encore faire face à des nids d'ici à la fin de l'été ». La plupart des gros nids se situent à 15-20 mètres de hauteur et ne représentent pas une menace directe. Mais certains petits nids à hauteur d'homme se développent de plus en plus dans la région depuis quelques années.
Voici des nouvelles captures de Frelons Asiatiques qui montrent l'éfficacité des nouveaux pièges. Ces pièges ne laissent pas entrer l'eau en cas de pluie, faciles à fabriquer avec une tige de fer chauffée ( voir video de l'article fabriquer un nouveau piège: 29/07/2010 )
ou avec un cutter. L'appât ne convient pas car les Frelons Européens se font aussi capturer. Les Frelons Européens mangent beaucoup de mouches, mais aussi des chenilles, des sauterelles, quelquefois des guêpes....
56 Frelons Asiatiques capturés avec le piège couleur rouge et 7 avec le piège couleur jaune.
3 Frelons capturés avec un piège contenant de la grenadine+ vin blanc+ bière blonde. Ils y ont baigné depuis le 15 mai 2010.
Comme écrit ci-dessus, à ce jour il y a eu 9 frelons "peut être des reines " de piégées.
Le 21/05/2010 j'ai décidé d'effectuer plusieurs pièges, et de les installer à côté des autres à proximité du tronc. Ces pièges sont garnis d'appas dont trois ont un arôme grenadine+ bière+ vin blanc et les trois autres ont un arôme cassis+ vin blanc+ bière, ceci pour voir si l'un ou l'autre attire plus l'Asiatique. voir photos ci-dessous:
A 14 km de cet endroit j'ai aussi installé un piège le 18/05/2010 avec un arôme grenadine+vin blanc+ bière en campagne, accroché sur une branche d'un figuier qui se trouve à 100m d'un point d'eau. Ce matin il y a un frelon asiatique de piégé.
Le voici:
Le 17 mars 2010 j'ai ajouté un nouveau piège à proximité des deux autres avec à l'intérieur: bière brune mélangé avec du sirop de grenadine afin de connaître l'efficacité des différents pièges. Les températures remonte un peu (20° à peu prés l'après midi). Deux photos ont étaient ajoutés. il est encore possible de freiner la propagation, le concours de chaque personne serais important, si un nid est repéré il faut contacter les services municipaux. On peut poser les pièges à partir de février et même encore car le froid a duré, pour n'attraper que les jeunes reines asiatiques, qui se réveillent plus tôt.
faites vous des pièges ? oui non à la fin de l'hiver en automne en été en hiver
Pour rappel, en bordure du lot j'avais installé 3 pièges ( n°1, n°2, n°3 ) début mars. Puis Le 16 avril 2010, 3 frelons asiatiques ( des reines, voir article du 16 avril ) avaient été capturées dans l'un des 3 pièges ( le n°3 ). Aujourd'hui le 23 avril 2010, 2 frelons asiatiques probablement des reines aussi se sont fait piéger dans un des 3 pièges ( le n°3 ) encore.
Voici 2 reines dont la plus longue mesure 27 mm et tandis que l'autre mesure 24 mm.