mercredi 13 avril 2016
dimanche 10 avril 2016
Pompiers : des interventions sont facturées, Pompiers : des interventions sont facturées
Le service départemental d'incendie et de secours a décidé de faire payer certaines interventions dans des cas très précis qu'il estime ne pas être de son ressort, tout en préservant sa mission de service public de proximité.
«Comme partout ailleurs, les recettes du conseil départemental et des collectivités qui nous financent diminuant, le SDIS doit aller chercher des recettes propres», avertit le directeur du SDIS Patrick Heyraud. Mais pour le SDIS 65, pas question de faire comme certains départements : «Nous tenons à préserver un service public de proximité équitable qui respecte la gratuité des secours pour tous. Néanmoins, nous nous sommes aperçus que nous assurions des missions qui n'étaient pas les nôtres, en plus de rentrer en concurrence avec des entreprises privées». Par exemple, depuis plusieurs années, l'intervention pour la destruction des nids d'hyménoptères (guêpes, frelons asiatiques, bourdons...) chez les particuliers est facturée 120 €. «Comme par hasard, ce type d'intervention a quasiment disparu.» Pour le reste, le SDIS 65 s'interdit de faire payer directement l'usager. «Ceux qui n'ont pas d'argent n'appelleraient plus les pompiers. Nous créerions une inégalité de plus dans la société.» Par exemple, pour les personnes bloquées dans un ascenseur, la facture de 200 € ne sera pas envoyée à la victime mais à la société de maintenance. «Ce n'est pas négligeable : nous réalisons une centaine d'interventions par an.» Autre exemple : le transport des blessés de ski. «Le maire est responsable de l'évacuation des blessés de ski du bas des pistes jusqu'au lieu le plus approprié pour recevoir la victime (cabinet médical ou centre hospitalier).» Mais quand les ambulanciers privés sont surchargés, ce sont les pompiers qui sont sollicités. «Lorsque nous intervenons par carence des ambulanciers privés, environ 120 fois par an, désormais, nous nous faisons rembourser par la commune qui se tournera ensuite vers la victime, d'où l'importance de prendre une assurance dans le forfait ski», recommande le colonel Heyrault. Autre point important : les dispositifs de sécurité obligatoires pour certaines manifestations comme un feu d'artifice, un ultratrail ou une épreuve de Coupe du Monde de descente VTT au pic du Jer. «Normalement, c'est une association agréée (Croix-Rouge, Association départementale de Protection civile ou Fédération française de secourisme) qui doit en assurer la sécurité. En cas d'impossibilité, nous le faisions gratuitement, comme c'était le cas environ 80 fois par an. Désormais, nous facturons la prestation à l'organisateur en fonction de l'importance de la manifestation, de sa durée, du nombre de secouristes, de véhicules, etc., sauf s'il s'agit d'une collectivité qui libère des sapeurs pompiers volontaires sur leur temps de travail». Et en cas de fausse alerte, par exemple, facturée 463 € dans le Calvados ? «Notre réponse est le dépôt de plainte. Nous nous refusons de faire payer directement l'usager», répond le colonel Heyraud en forme de conclusion.
Les nouvelles prestations payantes
Personne(s) bloquée(s) dans un ascenseur : forfait de 200 € facturé à la société de maintenance.Transport des blessés de ski : forfait de 260 €.
Dispositifs de sécurité obligatoires pour certaines manifestations : facturation en fonction de l'importance et de la durée de la manifestation, du nombre de secouristes et de véhicules, à l'exception des collectivités qui libèrent des sapeurs-pompiers volontaires sur leur temps de travail.
http://frelonsasiatiqueinfos.blogspot.fr/
Attention aux chenilles et aux frelons, Publié le 04/04/2016
Le nid de frelons asiatiques vide ...
A l'arrivée du printemps,il va refaire parler de lui,le frelon asiatique.Très reconnaissable par son corps coupé en deux et sa couleur noire et jaune orangée,destructeur violent,il s'attaque aux ruches et fait de ses proies des boulettes pour aller nourrir ses larves.Même si pour certains, il n'est pas dangereux ou pas plus que le frelon européen,mieux vaut ne pas subir de piqûre.
Il peut être partout à basse altitude et représenter un réel danger pour les enfants,dans une haie,sous des tuiles,sous un tas de bois niché dans un abri de jardin,dans un volet roulant,et même dans un tas de compost!Alors malgré tous les efforts des municipalités pour les éradiquer, mieux vaut être prudent avant de se lancer dans les travaux de jardinage.Les employés du cadre de vie de la mairie expliquaient comment fabriquer les pièges «pour essayer de les neutraliser car chaque fondatrice piégée égale un nid en moins». Les frelons asiatiques ne reviennent pas au même endroit : les nids sont abandonnés...
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Alerte au frelon asiatique dans la Marne, le 27 Mars 2016
Le taux de mortalité hivernale des abeilles est actuellement de 10
% dans la Marne. Dans les départements où le frelon asiatique est présent depuis longtemps, ce taux peut monter à plus de 50
%.
Cela faisait quelques mois déjà qu’ils surveillaient
la progression du frelon asiatique. Alors, quand à la fin de l’été 2015
une reine fondatrice de l’espèce est repérée à Reims, près de la gare,
et une autre à Dormans, les responsables de la fédération des
groupements et syndicats apicoles marnais n’ont pas forcément été
surpris. « Aujourd’hui, 80 % du territoire est concerné », indique Denis Duhaut, « Monsieur frelon asiatique » à la fédération.
« Partis du Sud-Ouest, ils avancent en moyenne de 80-90 km par an. Dans le département, on peut estimer que cette année 2016 va être celle de l’infestation. Il y a les deux foyers potentiels de Reims et Dormans (ce frelon aime la ville)et puis le nid découvert fin novembre près d’Anglure. Dans cette zone, même si ce nid a été détruit, on peut facilement imaginer qu’il y en a d’autres. »
« Plus dangereux que son cousin européen »
Mais pourquoi ce frelon asiatique fait-il plus peur aux apiculteurs que son cousin européen ? « Il est plus dangereux que lui car il préfère davantage les abeilles que le frelon européen, explique Denis Duhaut. Il a
un grand besoin de protéines pour nourrir ses
larves. Tant que son nid est petit, ça va, mais dès que l’on passe à la
taille supérieure, le besoin devient plus grand. Il s’attaque alors aux
abeilles en se plaçant en vol stationnaire devant les ruches. Il les
attrape quand elles entrent ou sortent puis coupe la tête et les pattes
pour ne garder que le thorax riche en protéines. Il en fait une boulette
qu’il emporte pour nourrir les larves de sa colonie. »
Le stress engendré par la présence des frelons a des conséquences sur une ruche où les abeilles ne sortent plus et ne récoltent donc plus de pollens. On estime qu’il n’y a pas de conséquences particulières jusqu’à trois frelons en vol stationnaire devant une ruche. Entre trois et cinq frelons, il y a danger et au-dessus de cinq la ruche est condamnée. « Actuellement, le taux de perte hivernal est d’environ 10 % dans la Marne. On a vu dans d’autres départements où le frelon asiatique est présent depuis longtemps que ce taux peut monter à plus de 50 % ! Cela a des conséquences économiques pour les apiculteurs, notamment ceux qui ont peu de ruches. » Afin de contenir la prolifération des frelons asiatiques, « il va falloir vivre avec, son éradication n’est pas imaginable », les apiculteurs de la Marne sont en train de mettre en place un plan de lutte spécifique. Il tournera autour de trois axes. La sensibilisation du public tout d’abord avec des affiches dans les mairies et différents lieux publics.
« On a besoin de remonter sur son évolution dans le département. Et pour cela il faut que les gens sachent l’identifier. » Le frelon asiatique est un peu plus petit que l’Européen, plus sombre, avec une alvéole orangée sur l’abdomen et ne sort pas la nuit. Le piégeage va ensuite être renforcé, surtout au printemps quand les reines fondatrices sortent. Enfin, troisième aspect de ce plan de lutte : la destruction des nids. Une opération pas toujours simple car les nids sont cachés tout en haut des arbres, sous les feuilles. Des nids qui peuvent faire plus d’un mètre de haut sur 90 cm de large et contenir plus de 3 000 frelons là où un nid de frelons européens en contient « seulement » plusieurs centaines. Des équipes de deux vont être créées, une à terme dans chaque secteur (Reims, Épernay, Châlons, Vitry, Saint-Ménehould). « Après, le gros défi va être de rester mobiliser sur la durée. Ce n’est pas le plus simple mais c’est notre intérêt pour protéger nos ruches. »
« Partis du Sud-Ouest, ils avancent en moyenne de 80-90 km par an. Dans le département, on peut estimer que cette année 2016 va être celle de l’infestation. Il y a les deux foyers potentiels de Reims et Dormans (ce frelon aime la ville)et puis le nid découvert fin novembre près d’Anglure. Dans cette zone, même si ce nid a été détruit, on peut facilement imaginer qu’il y en a d’autres. »
« Plus dangereux que son cousin européen »
Mais pourquoi ce frelon asiatique fait-il plus peur aux apiculteurs que son cousin européen ? « Il est plus dangereux que lui car il préfère davantage les abeilles que le frelon européen, explique Denis Duhaut. Il a
un grand besoin de protéines pour nourrir ses
larves. Tant que son nid est petit, ça va, mais dès que l’on passe à la
taille supérieure, le besoin devient plus grand. Il s’attaque alors aux
abeilles en se plaçant en vol stationnaire devant les ruches. Il les
attrape quand elles entrent ou sortent puis coupe la tête et les pattes
pour ne garder que le thorax riche en protéines. Il en fait une boulette
qu’il emporte pour nourrir les larves de sa colonie. »
Le stress engendré par la présence des frelons a des conséquences sur une ruche où les abeilles ne sortent plus et ne récoltent donc plus de pollens. On estime qu’il n’y a pas de conséquences particulières jusqu’à trois frelons en vol stationnaire devant une ruche. Entre trois et cinq frelons, il y a danger et au-dessus de cinq la ruche est condamnée. « Actuellement, le taux de perte hivernal est d’environ 10 % dans la Marne. On a vu dans d’autres départements où le frelon asiatique est présent depuis longtemps que ce taux peut monter à plus de 50 % ! Cela a des conséquences économiques pour les apiculteurs, notamment ceux qui ont peu de ruches. » Afin de contenir la prolifération des frelons asiatiques, « il va falloir vivre avec, son éradication n’est pas imaginable », les apiculteurs de la Marne sont en train de mettre en place un plan de lutte spécifique. Il tournera autour de trois axes. La sensibilisation du public tout d’abord avec des affiches dans les mairies et différents lieux publics.
« On a besoin de remonter sur son évolution dans le département. Et pour cela il faut que les gens sachent l’identifier. » Le frelon asiatique est un peu plus petit que l’Européen, plus sombre, avec une alvéole orangée sur l’abdomen et ne sort pas la nuit. Le piégeage va ensuite être renforcé, surtout au printemps quand les reines fondatrices sortent. Enfin, troisième aspect de ce plan de lutte : la destruction des nids. Une opération pas toujours simple car les nids sont cachés tout en haut des arbres, sous les feuilles. Des nids qui peuvent faire plus d’un mètre de haut sur 90 cm de large et contenir plus de 3 000 frelons là où un nid de frelons européens en contient « seulement » plusieurs centaines. Des équipes de deux vont être créées, une à terme dans chaque secteur (Reims, Épernay, Châlons, Vitry, Saint-Ménehould). « Après, le gros défi va être de rester mobiliser sur la durée. Ce n’est pas le plus simple mais c’est notre intérêt pour protéger nos ruches. »
Plus de 600 pièges déjà commandés
ABEILLES (4)
C. Lantenois
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samedi 9 avril 2016
FRELON ASIATIQUE, ATTENTION C'EST LE REVEIL? publié le 30 mars 2016
Le printemps est arrivé et avec lui bourdonnent les premières exploratrices. Pendant un bon mois, elles vont donner naissance à des nids à partir desquels le frelon asiatique va coloniser. Pour Christophe Buanic, professionnel, c'est le moment de les piéger. Il vient de détruire son premier nid à Combrit (29), commune dans laquelle il a procédé à la destruction de 25 nids en 2015.
Son premier frelon asiatique, c'était en 2011. Et encore, ce n'était même pas en Pays bigouden mais aux portes de celui-ci. Depuis... vespa velutina nigrithorax a pris ses aises dans diverses communes bigoudènes. Ses aises, c'est peu de le dire. En juillet dernier, Christophe Buanic, professionnel intervenant à la demande des particuliers et autres collectivités, ne pouvait que constater la progression alarmante de l'insecte et la multiplication, ici et là, des nids à détruire. En 2015, le professionnel pont-l'abbiste en a détruit des nids. Près de 130 dont 84 pour le seul Pays bigouden. Pas de raison que cela change. Il vient d'ailleurs de « faire » son premier nid de l'année. « C'était le 25 mars, à Sainte-Marine ». Preuve qu'avec le printemps, le frelon asiatique est de retour.Des endroits frais et aérés
De retour, de retour... le frelon asiatique n'est jamais parti. L'hiver venu, les nouvelles fondatrices se sont mises gentiment à l'abri. Avec le retour du printemps, « c'est le réveil ». Elles commencent à sortir de leur hibernation et s'en vont conquérir de nouvelles contrées... « Il fait frais mais il y a du soleil. Les fondatrices sortent pour chercher un endroit où elles vont pouvoir former un nid primaire », précise Christophe Buanic. Ce fameux nid à partir duquel la colonie va pouvoir de nouveau se mettre en place.
Piéger les reines
Afin de lutter contre le développement de l'espèce, l'idéal c'est de pouvoir piéger dès à présent ces exploratrices ailées. « Pendant toute cette période, il n'y aura que la reine. Une reine piégée, c'est un nid en moins », explique Christophe Buanic. Pour le professionnel, dès qu'il commence à y avoir des ouvriers, dès les premières naissances, c'est trop tard pour le piégeage. « La reine ne bougera plus de son nid ». Il faudra alors intervenir physiquement par destruction. Le mois et demi qui vient s'annonce crucial dans la lutte contre cette espèce invasive, classée, par arrêté ministériel du 22 janvier 2013, dans la liste des dangers sanitaires de deuxième catégorie. « Il faut mettre un piège autour de tout ce qui est en fleur, comme les camélias ». Un piégeage qui permettra peut-être de réduire le volume des destructions.
25 nids détruits à Combrit
En 2015, sur les 84 nids détruits en terre bigoudène par Christophe Buanic, 53 l'ont été dans le sud bigouden dont 25 dans la seule commune de Combrit-Sainte-Marine. La proximité de l'Odet peut expliquer, selon lui, cette présence. Tout comme celle du bois de Roscouré. L'année passée, le professionnel, qui tient un décompte précis de ses interventions, a procédé à la destruction de onze nids à Plonéour-Lanvern, neuf à Pont-l'Abbé ou encore cinq à Loctudy. Une lutte que les collectivités, un temps réticentes, ont décidé d'accompagner. C'est le cas déjà, depuis l'été dernier, du Haut Pays bigouden. C'est le cas désormais du Pays bigouden sud.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/pont-labbe/frelon-asiatique-attention-c-est-le-reveil-30-03-2016-11012555.php#lt77TiVcWcmb0Arb.99
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Sus aux frelons asiatiques !, Publié le 31/03/2016
Des pièges sont à votre disposition à la mairie./Photo D. G.
Le
printemps est là. Et avec lui, les frelons et plus particulièrement les
reines parties se mettre à l'abri dans les troncs d'arbres ou sous terre
pour une longue léthargie hivernale s'apprêtent à ressortir pour pondre
et créer de nombreux et nouveaux groupes d'ouvrières. Revoilà donc le
fléau asiatique, l'envahisseur capable de se reproduire de manière
époustouflante : chaque nid peut contenir jusqu'à 10.000 individus ! à Odos,
une quinzaine d'entre eux ont pu être repérés lors de la dernière
saison. Actuellement, trois personnes s'occupent activement du problème :
MM. Parinet, apiculteur; Huzet, habitant fortement intéressé par le
sujet, et le policier municipal de la commune chargé de la sécurité.
C'est ainsi qu'une quinzaine de pièges, répartis sur le territoire, ont été disposés, alimentés par un mélange bière, vin blanc (pour repousser les abeilles) et sirop de cassis. Une vingtaine d'autres sont à la disposition de la population, prêtés par la mairie et fournis avec les explications complètes et nécessaires. Il suffit d'en faire la demande à l'accueil.
Des habitants sont déjà venus pour obtenir le précieux instrument. Vous êtes invités à faire de même. Néanmoins, dans un souci de répartition régulière, il vous sera demandé votre adresse afin d'éviter de surcharger certaines zones et d'en laisser d'autres non couvertes. Il faut faire vite, la période où l'on peut piéger les reines ne dure pas plus d'un mois. Alors, c'est le moment de s'armer pour bouter hors d'ici cet insecte qui détruit les abeilles, les fruits, les récoltes et qui peut être très dangereux si on le dérange.
http://frelonsasiatiqueinfos.blogspot.fr/
C'est ainsi qu'une quinzaine de pièges, répartis sur le territoire, ont été disposés, alimentés par un mélange bière, vin blanc (pour repousser les abeilles) et sirop de cassis. Une vingtaine d'autres sont à la disposition de la population, prêtés par la mairie et fournis avec les explications complètes et nécessaires. Il suffit d'en faire la demande à l'accueil.
Des habitants sont déjà venus pour obtenir le précieux instrument. Vous êtes invités à faire de même. Néanmoins, dans un souci de répartition régulière, il vous sera demandé votre adresse afin d'éviter de surcharger certaines zones et d'en laisser d'autres non couvertes. Il faut faire vite, la période où l'on peut piéger les reines ne dure pas plus d'un mois. Alors, c'est le moment de s'armer pour bouter hors d'ici cet insecte qui détruit les abeilles, les fruits, les récoltes et qui peut être très dangereux si on le dérange.
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