Pour éradiquer le danger potentiel de chaque nid, il peut être fait appel aux pompiers, mais ceux-ci n'interviendront qu'en dehors des urgences, en fonction de leur disponibilité et contre défraiement. Une collectivité locale doit aussi supprimer les habitats de nuisibles dans les espaces publics dont elle est gestionnaire. Les prises en charge sont variables et aboutissent au maximum à 80 % du coût de la destruction. Elle est prise en charge par votre mairie, à condition que vous ayez recours à l'entreprise certifiée.
La destruction du nid doit avoir lieu en début ou en fin de nuit, entre les mois de juillet et septembre – avant l'essaimage des reines et des mâles. Sachant qu'un nid peut contenir plus de 6.000 individus, tirer dessus a plus de chance de liguer la colonie contre l'agresseur que d'éliminer la reine.
En attendant que les travaux de chercheurs tourangeaux sur la consanguinité des frelons asiatiques limitent leur expansion, il vaut mieux, dans l'ordre : contacter collectivité, apiculteurs, pompiers, piégeurs professionnels ; faire des photos du nid et des insectes et s'assurer de l'intervention de professionnels.
Interventions professionnelles
Certains sont tentés d'aspirer ou de piéger eux-mêmes ces frelons, et prennent des risques. Il faut être protégé – combinaison spéciale, casque de protection, gants, etc. – à cette fin et ne pas opérer isolément.
Abeilles et frelons asiatiques sont en repos hivernal : détruire les nids évitera une nouvelle colonisation au même endroit, mais pas une nouvelle – un nid peut prendre 20 cm de diamètre en un mois.
En attendant la découverte d'un prédateur naturel de cet hyménoptère, place à la vigilance, à la protection et au désinsectiseur.
http://frelonsasiatiqueinfos.blogspot.fr/
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