mercredi 13 avril 2016

Le combat contre le frelon asiatique continue, Publié le 06/04/2016



Jean-Louis Séguret, secrétaire, et Alain Teissier, coprésident du syndicat apicole L'Abeille d'Aveyron, ont présenté le piégeage des fondatrices./Photo DDM
Jean-Louis Séguret, secrétaire, et Alain Teissier, coprésident du syndicat apicole L'Abeille d'Aveyron, ont présenté le piégeage des fondatrices./Photo DDM
En 2015, le dynamique syndicat apicole L'Abeille de l'Aveyron présentait sa décision de mener une lutte commune et ferme contre le frelon asiatique avec le GDSA (Groupement de défense sanitaire apicole) et la FODSA-GDS (Fédération des organismes de défense sanitaire de l'Aveyron-Groupement de défense sanitaire 12).

Recensement et destruction des nids

C'est «une chaîne de remontée d'information», de la personne qui découvre le nid jusqu'à celle qui l'enregistre, qui a porté ses fruits. Pour cela, dans chaque commune ont été nommés un ou plusieurs référents avec leurs coordonnées en mairie. Le référent local contacté, le SDIS (service départemental d'incendie et de secours) averti, il transmet directement la localisation à M. Sauveplane, apiculteur chargé du recensement. La destruction du nid est alors programmée avec un professionnel. Actuellement, le signalement des nids a permis la réussite de l'opération : 317 nids déclarés, 149 hors agglomération, 168 en agglomération, soit 53 % en ville et agglomération, une avancée notable dans cette lutte.
Cette année, les apiculteurs proposent le piégeage des fondatrices. La période de fin mars, avril, jusqu'à fin mai-début juin, une période où elles sortent pour créer des nids. Pas besoin d'être apiculteur. Le piège est tout simple, une bouteille sectionnée au tiers haut au goulot renversé perforée d'un ou deux trous pas trop gros à une dizaine de centimètres de hauteur, contenant du panaché ou un mélange de bière, vin blanc, sirop de cassis ou grenadine. La lutte continue. Les populations rurales et urbaines doivent être sensibilisées à la destruction des frelons asiatiques et de leur nid, visibles dans les arbres, les vérandas, sous les toits, sur les terrasses ou dans les haies, mais aussi à la destruction et au comptage des fondatrices qui se déplacent environ à 200 m d'anciens nids. Une fois la capture d'une fondatrice faite, faire remonter le nombre de pièges posés, le nombre de captures et le lieu des captures au secrétariat de l'Abeille d'Aveyron.

 http://frelonsasiatiqueinfos.blogspot.fr/

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